2019
Of his bones are coral made.
Those are pearls that were his eyes.
Ses os se sont changés en corail.
Perles sont devenus ses yeux.
Since 1989, I realize murals by experimenting with the plasticity of writing on
the scale of architecture. The black letters and the white spacings, calculated
in the golden ratio, are stretched to the limit of the readable. Paradoxically,
the monumentality of writing makes reading difficult and assimilates it to an
abstract composition. I usually use poetic or literary sentences with multiple
resonances. For the two bins on the site of Rubis Terminal: Mole 5, I chose an
excerpt from the storm of Shakespeare when Ariel, positive spirit of the air and
the breath of life, describes the death of Ferdinand’s father at the bottom of
the sea. The quote is in English on a ferry No. 68 (sea view: Texel and the dike
in front of Rubis facilities) and in French on the tray 68 (view of the road).
Je réalise depuis 1989 des peintures murales en expérimentant la plasticité
de l’écriture à l’échelle de l’architecture. Les lettres noires et les espacements
blancs, calculés au nombre d’or sont étirés jusqu’à la limite du lisible. C’est
paradoxalement la monumentalité de l’écriture qui rend la lecture ardue et
l’assimile à une composition abstraite. J’ai l’habitude d’utiliser des phrases
poétiques ou littéraires aux résonances multiples. Pour les deux bacs sur
le site de Rubis Terminal : Môle 5, j’ai choisi un extrait de la tempête de
Shakespeare lorsque Ariel, esprit positif de l’air et du souffle de vie, décrit la
mort du père de Ferdinand au fond de la mer. La citation est en anglais sur
un bac N°68 (vue de la mer : du Texel et de la digue en face des installations
Rubis) et en français sur le Bac n°68 (vue de la route ).
Biennale Gigantisme, Dunkerque