2014
The “Disasters” series was shot near the town of Saint-Étienne in 2014. Similar to her Once Upon a Time video and her “Scars” photo series, Mouraud examines the destruction of our environment in this work. Gaping swaths of land, where pine trees once stood in the forest midst, stand bare. No sign of man, these silent black and white images bear a dismal dimension. The romantic contemplation of Nature has fallen to tragedy. The negative presence of the trees, made visible by the gaps in the landscape, is reinforced by the intense contrasts.
Avec la série « Désastres », réalisée dans les environs de Saint-Étienne en 2014, Tania Mouraud aborde, comme dans la vidéo Once Upon a Time ou la série photo-graphique « Balafres », la question de la destruction de l’environnement. Les arbres abattus au coeur des forêts de sapins laissent de profondes béances dans le paysage. Ces images silencieuses en noir et blanc, vides de toute présence humaine, comportent une dimension tragique : la contemplation romantique de la Nature a fait place à celle d’un drame. La présence en négatif des arbres rendue visible à travers les lacunes du paysage se trouve renforcée par l’intensité des contrastes.